Une nouvelle étude réalisée par la firme PricewaterhouseCoopers a conclu que les États-Unis pourraient bénéficier de manière significative si le Unlawful Internet Gambling Enforcement Act (UIGEA) de 2006 était revu. Selon PricewaterhouseCoopers, les États-Unis pourraient augmenter leurs revenus de 52 milliards au cours des dix prochaines années si cette loi était modifiée. Une taxe sur le gambling en ligne a notamment été suggérée.
La somme de 52 milliards soulevée est plus grande que la première estimation de la firme lors d'une étude similaire réalisée en 2007, étude utilisée dans le but d'appuyer le Internet Gambling Regulation and Tax Enforcement Act de 2008. L'étude première de PriceWaterhouseCoopers concluait que les É-U bénéficieraient de plus de 42.8 milliard de dollars sur les 10 années à venir si le gambling en ligne était légal dans tous les 50 états américains et soumis à des taxes.
Jeffrey Sandman, porte-parole pour la "Safe and Secure Internet Gambling Initiative", rapportait dernièrement à Reuters que les estimations sur les chiffres relatifs au gambling en ligne ont augmenté, malgré l'entrée en vigueur de la UIGEA. Et ce chiffre continue d'augmenter continue Sandman. "Nous avons besoin d'une régulation gouvernementale aux É-U pour protéger les consommateurs" dit-il.
Comme c'était le cas en 2007, la dernière étude réalisée par PricewaterhouseCoopers l'a été pour le groupe UC, un service de paiement qui a tout intérêt à ce que le gambling en ligne soit partout légal aux États-Unis. La légalisation du gambling en ligne serait à leur avis une bonne solution au besoin urgent du gouvernement de nouvelles sources de revenus, suivant la signature de la récente American Recovery and Reinvestment Act de 2009 (le "Stimulus Bill"). Ils encouragent les législateurs à tirer avantage de ce potentiel lucratif.
En février, un porte-parole pour le parti républicain, Barney Frank (D-MA) au ministère des Finances, a annoncé son intention prochaine de revoir le UIGEA. Il prévoit proposer une nouvelle loi en mars prochain. Nous ne savons pas si une loi similaire au IGRTEA (Internet Gambling Regulation and Tax Enforcement Act) de 2008 sera aussi proposée.
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